premiers timbres Français

dimanche 03 décembre 2006

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HISTOIRE DES PREMIERS TIMBRES-POSTE FRANCAIS

        C’est le 6 Mai 1840 que fut mis en vente en Angleterre le 1 Penny noir à l’effigie de la reine Victoria.

 Le nombre de lettres transportées, 76 millions en 1839, doublait dès 1840 (il passait à 563 millions en 1841 pour atteindre 1,650 millions en 1849).

          La création du timbre poste répondait donc à un besoin mais la France restait dans l’expectative, le Post office ayant connu durant la période initiale un important déficit.

          Certains intérêts personnels n’étaient pas non plus étrangers à  l’hostilité témoignée au projet de la création de la taxe unique à 20 centimes.

          C’est le 24 Février 1848 que la 2ème République fut proclamée. Etienne ARAGO fut nommé à la direction de l’Administration Générale des Postes en remplacement de DEJEAN.

          ARAGO reprend le projet de St PRIEST et, c’est le 24 Août 1844, que le décret loi est voté. Il sera promulgué le 30 Août 1848. A compter du 01 Janvier 1849, toutes les lettres jusqu'à 7,5 grammes circulant de bureau à bureau seront taxées à 20 centimes. L’Administration des Postes est autorisée à vendre au prix de 20 centimes, 40 centimes et 1 Franc des timbres dont l’apposition sur une lettre suffira pour opérer l’affranchissement.

          En 4 mois, tout un service était à mettre sur pied, des maquettes à accepter, des problèmes de fabrication à résoudre. Le 1er Janvier 1849, chaque bureau de France et d’Algérie devait être à même de répondre aux demandes.

          La firme PERKINS BACON et PETCH (qui fabrique les timbres anglais) offre ses services. Le prix de 1 Franc la feuille de 240 timbres est jugé trop élevé.

          Les propositions affluent, en fin de compte , l’Hôtel de la Monnaie fabriquera les timbres. Ils seront rectangulaires à l’effigie de la République.

          L’encadrement portera en haut « République Française », la valeur sera répétée de chaque côté du mot « poste » en bas du timbre.

          C’est ici qu’apparaît un certain M.HULOT qui avait déjà eu l’occasion d’utiliser des procédés galvano-plastiques pour l’impression des billets de banque.

          Le 11 Septembre 1848, un comité de Graveurs choisit, parmi plusieurs autres, le timbre proposé par M.BARRE père, Graveur Général des Monnaies qui, en 5 semaines, réalise le poinçon original.

          Il ne faut pas plus de temps pour obtenir des planches de 300 vignettes à partir de ce poinçon.

          Les presses à bras de la Monnaie tirent jusqu’à 1 200 000 timbres par jour. Une semaine avant l’échéance, le stock était suffisant pour couvrir les besoins de tous les bureaux de France et d’Algérie et pour conserver un stock de 20 millions de vignettes.

          Notre premier timbre était né. De couleur noire, il était d’une valeur de 20 centimes correspondant à l’affranchissement d’une lettre dont le poids ne dépassait pas les 7,5 grammes prévus.

          A noter que la raison qui fit retenir la couleur noire était simple. L’encre noire seule permettait le tirage de jour et de nuit. Or il fallait faire vite.

          Le tirage s’effectuait, nous l’avons vu, par planche de 300 faite de 2 galvanos de 150 timbres, chaque feuille étant composée de 10 fois 15 timbres et séparées par un intervalle vertical.

          Pour la confection d’une planche, on prenait sur le poinçon original (placé à l’envers) des empreintes à la Gutha Percha. Ces empreintes ou matrices (à l’endroit) étaient placées côte à côte, une marge régulière étant laissée entre chacune puis plongé dans un bain électro-chimique. On obtenait ainsi des clichés à l’envers en métal.

 1er janvier 1849

Emission du 20 centimes,
Tirage 41 millions d’exemplaires.

Image_cérès

          On trouve aussi par ordre chronologique :

01 Janvier 1849 

1 Franc vermillon d’abord orange. Les galvanos s’étant oxidés, il avait  fallu changer d’encre vers 12 heures le 1er Janvier 1849.

Tirages 250 000 vermillon dont 125 000 vendus (retirés de la circulation en décembre 1849 et remplacé le 01 Décembre 1849 par le 1 Franc Carmin.

Image_cérès

Ce timbre est très rare et constitue le clou de la collection Française).

Plus 250 000 rouge-brun tous vendus.

 

01 Décembre 1849

1 Franc carmin

Image_cérès

Tirage 2 634 000 exemplaires.

 

03 Février 1850

40 Centimes orange

Image_cérès

Tirage 4 198 200 exemplaires.

Destiné aux lettres chargées ou recommandées.

Deux clichés du 20 centimes s’étant glissés dans une planche, on retoucha les chiffres sur le Galvano. Le « 4 » apparaît plus évasé que dans le type normal. Ce sont ces timbres qui sont catalogués « Type retouché ». Il existait donc deux timbres de ce type par planche de 300.

Image_cérès   Image_cérès

01 Juillet 1850

25 centimes bleu

Image_cérès

Succédant au 20 centimes par suite de l’élévation de la taxe d’affranchissement (l’année 1849 fut désastreuse sur le plan économique et l’expérience anglaise n’empêcha pas le Gouvernement de s’affoler.

Il n’inventa rien et pour combler le déficit, la taxe fut portée de 20 à 25c).

23 Juillet 1850

15 centimes vert

Image_cérès

Tirage 3 309 900 exemplaires.

Servant en principe à l’affranchissement du courrier de Paris pour Paris.

12 Août 1850

10 centimes bistre

Image_cérès

Tirage 13 618 100 exemplaires.

Destiné à l’affranchissement de la correspondance locale sauf Paris.

 

        

 Toutes ces émissions comportent des têtes-bêches. Les plus rares sont celles du 15c vert (une seule connue) et 1 Franc vermillon (une seule connus dans un bloc de 4).

Image_cérès

        

         A l’exception du 1 Franc, tous ces timbres ont fait l’objet d’une réimpression en 1862 dans les couleurs employées à cette époque, qui sont généralement plus claires que celles de 1849/1850 mais avec les planches originales.

          Il est curieux de constater que c’est à la demande de Sir Rowland Hill que l’Administration Française consentit à remettre sur presse les anciens clichés conservés au Musée.

          En effet, Sir Rowland Hill, promoteur de la réforme postale en Angleterre et inventeur du timbre poste, avait été nommé Sre Gal des Postes Britanniques. Homme pratique, il entreprit dès 1862 de former une collection de timbres postes et pour cela il s’adressa à tous les offices étrangers.

          En France, on n’avait pas songé à conserver d’anciens timbres, cependant il restait depuis l’inventaire du 4 Mai 1854, quelques feuilles des premiers timbres impériaux provenant d’un excédent. Il fut donc décidé qu’on réimprimerait les timbres manquants.

          Vous pouvez constater que le classement des catalogues ( par ordre de Valeurs) ne respecte pas l’ordre chronologique.

          Ce que l’on peut dire de cette première émission, c’est avant tout le haut degré de qualité atteint. Jean-Jacques Barre, Graveur de la Monnaie, avait beaucoup de talent. Quant à M.Hulot, parfait exécutant, nous devons reconnaître la perfection de ses réalisations.

          On retrouve cette perfection dans les premiers timbres de Grèce à tête de Mercure dits tirages de Paris dont les feuilles, sorte d’échantillons, accompagnèrent les planches et les presses à Athènes. Là, malheureusement, on ne sut pas continuer à imprimer avec autant de soin.

          Un reproche cependant, M.Hulot qui avait reçu le titre d’Adjoint au Graveur Général des Monnaies, voulut se constituer un monopole et en tirer le maximum de profit.

         A peine créé, le timbre apporta de nouveaux soucis à l’Administration : Fraudes par lavage, grattage, etc.

          De nouveaux projets affluèrent :

         Essais Charrier : Chaque timbre était muni en travers d’une petite mèche de soie qu’il suffisait de tirer pour le déchirer.

          Timbres imprimés sur pain d’hostie. Un coup de tampon et le timbre volait en miettes.

          Le projet le plus fumant fut incontestablement celui qui proposait d’attacher à chaque timbre un peu de fulminate qui, frappé, devait faire explosion et le détruire à tout jamais. Ce projet fit l’effet d’une bombe mais ne fut pas retenu pour le bonheur des collectionneurs et de la sécurité des postiers.

OBLITERATIONS 

         L’oblitération la plus courante est l’oblitération grille. L’étoile de points se rencontre surtout sur le 15 C (Paris).

        Les cachets à date sont très recherchés. Ils ont été employés en 1849 dans l’attente de l’équipement de certains bureau en « grille ».

        Parmi les oblitérations, on rencontre encore :

-         Grille rouge

-         Grille sans fin

-         O.R. dans un cercle (Origine Rurale. Cachet apposé par les facteurs ruraux sur les lettres qui lui sont remise de la main à la main et qu’ils distribuaient dans une même tournée).

-         N° Il s’agit de numéro apposé par le facteur sur les lettres trouvées dans les boites.

-         Losange petits chiffres.

        

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La dernière mise à jour de ce site date du04/16/06